Jour 4 : Le Club France a vibré avec Agbegnenou et l’équipe féminine d’épée
Deux médailles de plus ! Ce mardi 30 juillet, pour son quatrième jour d’ouverture, le Club France a vibré avec la judoka Clarisse Agbegnenou et les épéistes Françaises qui ramènent le bronze et l’argent. Outre les médailles, célébrations, initiations, danse et concerts ont animé le public, chauffé à bloc, au sens propre comme au figuré.
W comme Woodward, l’animatrice d’une “fitness party géante”
Dès le début de cette quatrième journée au Club France, vers 10 h 30, sous un puissant soleil, des dizaines de personnes ont pris part à un entraînement collectif sur la pelouse extérieure. Lucile Woodward, forte d’une chaîne YouTube aux près de 750 000 abonnés, y a mené sa “fitness party géante” : “Alternez talons fesses. Il fait bien chaud, j’espère que vous avez mis de la crème solaire. Voilà, c’est ça, pliez…” Les consignes ont été suivies avec plaisir par les participants, comme Camille. “Je suis venue ici car j’adore le sport, a témoigné cette femme de 34 ans, actuellement en reconversion professionnelle. Je trouve vraiment géniale cette ambiance au Club France. Je vais y rester ce mardi et j’y reviendrai !”
A pour Agbegnenou et son entrée en compétition
Après avoir assisté à la série de Léon Marchand, en 200 mètres papillon, le public du Club France a profité, un peu avant 11 h 30, de l’entrée en compétition de Clarisse Agbegnenou, chez les moins de 63 kilos. « Oui, oui, vas-y ! », lâchait ainsi une spectatrice, tendue par un combat étiré au golden score. La victoire de la judoka française a ainsi provoqué les premiers vivats de cette quatrième journée, dans la halle de la Villette.
D de Dhalluin, la joueuse de water-polo (enfin… ses parents)
Durant la pause déjeuner, toujours sous un soleil de plomb, la Fédération française de tir à l’arc tient sa session d’initiation sur la pelouse de la Villette. Parmi la dizaine de personnes s’essayant sur les quatre cibles, Céline et Christophe Dhalluin, les parents de Juliette, la joueuse de l’équipe de France de water-polo. « C’est vraiment une super animation » s’enthousiasment-ils, avant d’en venir inévitablement au sujet de leur fille. « Même si on est partiaux… Elle fait partie des piliers de son groupe ! » Une affirmation à vérifier, au soir du vendredi 2 août, pour le match contre les États-Unis.
K comme Koretsky, dans la foulée de la célébration des escrimeuses
Le vététiste, au lendemain de son affrontement épique contre Tom Pidcock, est venu, en début d’après-midi, sur la scène du Club France pour célébrer sa médaille d’argent. Le public a pu l’acclamer vivement, vers 14 h 45, à peine trois quarts d’heures après avoir accueilli tout aussi chaudement Manon Apithy-Brunet et Sara Balzer, championne et vice-championne de sabre depuis hier. « Il va falloir faire aussi beaucoup de bruit samedi !, ont-elles rappelé. Car, avec l’équipe féminine de sabre, on va aller chercher l’or ensemble ! »
J pour Jeanjean, au cœur d’une après-midi rythmée
Le Club France a fêté la qualification de l’athlète en finale de BMX freestyle, peu après 16 h. Pendant ses passages, dans la halle, jaillissaient des « Wahou » d’émerveillement et des applaudissements nourris. Au cœur de cet après-midi sportivement riche, les fans se sont aussi réjouis du succès en demi-finale de l’équipe féminine d’épée, menée par la vice-championne olympique individuelle Auriane Mallo-Breton, passée une poignée de jours avant au Club France pour célébrer son titre. Malheureusement, juste avant 17 h, les supporters ont assisté, frustrés, à l’impair de Clarisse Agbegnenou en demi, ce qui ne leur empêchera pas de soutenir la jeune maman en repêchage.
B comme Baignade dans l’Ourcq
Paris sous ses 36°C veut dire baignade obligatoire. À l’heure de la pause goûter, de nombreux visiteurs du Club France ont profité de l’initiation paddle pour faire trempette dans le canal de l’Ourcq. Malgré la chaleur, les Français ont continué de donner de la voix pour leurs athlètes. Nous avons aussi croisé de nombreux supporters éventail ou ventilateur à la main. Les stands de glace ont attiré les foules, tout comme les distributeurs d’eau dans la Grande Halle, pris d’assaut par les assoiffés.
L comme Larmes de Clarisse
Sa défaite en demi-finale ne l’a pas empêché d’aller glaner une nouvelle médaille pour le judo français. Portée par un public survolté au Grand Palais mais surtout dans la Grande Halle de la Villette, Clarisse Agbegnenou a fait vibrer les Français. Remportant le bronze, la judokate, très émue, a savouré sa médaille avec son compagnon, en larmes, et son bébé qu’elle a serré dans ses bras à la fin du combat. Un moment sincère qu’elle a partagé avec des milliers de supporters tricolores.
S comme Surprenant ballet Preljocaj
Vêtu de jupes et débardeurs noirs, le ballet moderne Preljocaj a offert un moment de pause au Club France, au milieu des médaillés Français. Sous une chaleur de plomb, ils ont enchaîné les mouvements, parfaitement coordonnés, chacun sur leur chaise, sous les yeux d’un public ébahi. Les quarante danseurs, hommes et femmes, ont surpris la foule quand tout à coup, ils se sont levés, cassant les codes du ballet. La scène classique s’est transformée en scène techno. D’une énergie incroyable, ils ont retourné la Grande Halle.
C comme Cheu-Cheu synchro
Après la qualification à l’arrachée de la bande à « Wemby » au basket, quoi de mieux qu’une chenille géante dans la prairie du Club France. Des centaines de participants, petits et grands, ont formé une gigantesque « Cheu-Cheu synchro », sous les consignes de Vincent Piguet, aussi appelé La Pig. L’objectif ? Former la plus longue chenille humaine au sein du Club France. On n'a pas eu le temps de compter, mais il y a fort à parier qu'on doit être proche du record.
M comme Mort Subite
Une touche pour l’or. Alignée comme dernière relayeuse dans la mort subite, Auriane Mallo-Breton, vice-championne olympique en individuel a échoué à un détail près face aux Italiennes mais a offert une sublime médaille d’argent à l’équipe de France. À l’issue d’un match étouffant, le quatuor Vitalis, Mallo-Breton, Candassamy et Louis-Marie, en larmes, a été ovationné par le public Français. Jamais le Grand Palais ni le Club France n’ont autant résonné pour de l’escrime. Le sport a laissé place à la musique. Le duo Mauvais Œil et la chanteuse Vanille ont accompagné le Club France jusqu'au bout de la nuit avant de repartir demain pour un programme encore bien fourni. On a déjà hâte !