Les fleurettistes : du Grand Palais au Club France

À chaque touche française, des cris, des encouragements, des effusions de joie parcouraient la pelouse de la Villette, en cette soirée du dimanche 4 août. Et, ils furent nombreux, marquant le rythme de la marche en avant victorieuse des fleurettistes de l’équipe masculine contre les États-Unis lors du match pour le bronze. Alors, quand ils remportent la rencontre 32-45, la foule a exulté. D’autant plus que les athlètes venaient de permettre aux Français de battre leur record absolu de médailles avec ce 44ème métal glané. 

La Fédération française d’escrime, dont le pavillon était déjà l’un des plus fréquentés au Club France, a forcément pu capitaliser sur ce nouveau succès. À chaque édition des Jeux, l’escrime français réussit à mettre en lumière toutes ces pratiques et cela se vérifie quotidiennement à la Villette, où les files d’attente pour s’y essayer prouvent l’engouement très fort du public pour cette discipline. 

« La chance de pouvoir vivre ces Jeux à domicile » 

Mais, revenons-en aux fleurettistes. Vingt-quatre heures après leur montée sur le podium, les voici au Club France. Le quatuor emmené par Enzo Lefort a mis l’ambiance, en soirée. D’abord, après 20 h, à l’extérieur, devant près de 15 000 fans chauffés à blanc et plus tard dans la soirée, dans la Grande Halle, dans une quasi-boite de nuit conçue spécialement pour eux. 

« On a eu de la chance de pouvoir vivre ces Jeux à domicile, ont déclaré en chœur Enzo Lefort, Maxime Pauty, Maximilien Chastanet et Julien Mertine. On a été portés par ce public français, ça nous a bien servi ! » 

Car, derrière ces quatre fleurettistes ne criaient pas seulement les 8 000 supporters du Grand Palais, mais aussi les 15 000, voire davantage, du Club France. Et, sans aucun doute, tout un pays, qui a trouvé en La Villette sa caisse de résonnance la plus forte.