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Le basket, le volley et la boxe ambiancent les supporters et Johanne Defay qui célèbre sa médaille : ce qu’il faut retenir du jour 12 au Club France

Le Récap
© CNOSF - KMSP

Le Club France est encore passé par toutes les émotions pour cette douzième journée ce mercredi 7 août. Le basket féminin et le volley masculin se sont respectivement qualifiés en demi-finale et en finale des Jeux. Médaillée de bronze en début de semaine, la surfeuse Johanne Defay est venue célébrer et a vécu une soirée de folie. 

Le Club France se réveille sportivement, en cette matinée du mercredi 7 août 2024. Et, pour cause, Tibo InShape, le YouTuber français au plus grand nombre d’abonnés (plus de 22 millions), mène une séance d’entraînement sur la pelouse de la Villette. À ses côtés, Juju Fitcats, forte de ses trois millions de suiveurs sur le même réseau social, motive les troupes : “C’est beau, vous êtes en forme ! Je vois des gros muscles partout !” 

 

Tibo Inshape : “Génial d’avoir les JO en France !”

La présence de ces deux influenceurs sportifs au Club France n’a rien d’un hasard tant ils adorent tous deux les Jeux. “C’est vraiment génial d’avoir les JO en France !”, s’exclame ainsi Tibo InShape. Quant à elle, Juju Fitcats garde des étoiles dans les yeux après avoir assisté à la finale du jumping par équipe, à Versaille, vendredi, à l’issue de laquelle Delestre, Epaillard et Perreau ont ramené le bronze pour la France. 

 

Allez, les enfants, tirez !” 

Le Club France est donc prêt, sur les coups de midi, sur le stand Amsterdam 1928, pour s’essayer au tir à la corde (le “Tac” pour les intimes), avec des athlètes français de haut niveau, sélectionnés pour les Championnats du monde, qui se tiendront en septembre, en Allemagne. “Allez, les enfants, tirez !”, crient les supporters agglutinés autour de l’espace de jeu, sur lequel une vingtaine de jeunes affrontent vaillamment une poignée d’expérimentés. Cette démonstration à la Villette, au cœur de Paris 2024, est aussi une façon de rappeler que “le tir à la corde était présent dans les disciplines olympiques, jusqu’à Anvers en 1924 !”, appuie Brigitte Linder, présidente de la Fédération nationale du sport en milieu rural, sous l’égide de laquelle évolue le Tac. 

 

Bis repetita 

Cette semaine, les sports collectifs ont commencé à prendre le pouvoir. Alors, comme hier, à 13 h 30 aussi, les supporters du Club France entrent pleinement dans la compétition de handball masculin, en quart de finale, avec la même affiche que les féminines la veille : Allemagne - France. Le jeu des ressemblances ne s’arrête pas là car les fans commencent également parfaitement la rencontre avec un arrêt du portier français, Vincent Gérard et un but d’Elohim Prandi, qui imitent ainsi leurs coéquipières Laura Glauser et Tamara Horacek. 

Juste après la défaite des Bleus (35-34), les fans du Club France passent à un autre quart de finale, cette fois-ci du côté du tennis de table par équipes. Le Brésil joue la France et les frères Félix et Alexis Lebrun, accompagnés de Simon Gauzy, ont donné à la Villette une issue heureuse. 

 

Grimper devant la Grande Halle 

Monte les jambes, pousse, regarde devant toi !, lance la monitrice à une jeune fille en cours d’ascension. Voilà… Tranquille, tranquille. Allez, hop !” La Fédération Française de Montagne et d’Escalade propose, en ce courant d’après-midi, des initiations devant la Grande Halle. Et le succès est au rendez-vous. Sans aucun doute accentué par la qualification, plus tôt dans la journée, de Paul Jenft en finale du combiné olympique. 

 

Souriez, vous êtes filmés ! 

Le long de la Grande Halle, en fin d’après-midi, les visiteurs ont pu jouer les stars. Grâce à de nombreux accessoires sportifs mis à disposition par une friperie pour le collectif Fetart, des familles entières ont pu taper la pose devant l’objectif d’un photographe professionnel. « Moi mon style c’est de mettre tout ce qui brille » dit Elsa, la photographe du jour. Trophées, boules à facette, maillots des années 80, ponpons à paillettes… tout y est pour une photo déjantée. Cerise sur le gâteau, chaque famille se verra envoyer une photo numérique gratuitement dans les 48 heures, histoire de prolonger ce bon moment. 

 

5 min en apnée 

Vers 17h30, plusieurs curieux se sont réunis autour de la piscine de l’agence nationale du sport. L’air dubitatif, ils ont observé une démonstration d’apnée statique d’Éric Marchal, champion du monde 2021 et triple champion de France. A l’horizontal, il flotte à la surface de l’eau. « L’apnée ne se pratique jamais seul » tient à rappeler l’animateur. Déjà 4min10, le champion est toujours la tête sous l’eau, le corps immobile, sous les yeux impressionnés d'Arthur. « On a essayé de suivre mais il nous a largement dépassé, dit-il au bord du bassin. On nous a montré qu’il avait le dos gonflé, je n’avais jamais vu ça. C’est impressionnant, il devrait participer à Koh-Lanta ! » sourit-il. 

Résultat final : 5min05 ! Son record est établi à 9min29. Première question de Kévin : « Dans l’eau, vous relâchez tout l’air ? » « Non, on garde tout. En compétition, toute apparition de bulle nous disqualifie ». Le volume de sa cage thoracique : 11 litres. « Il faut rester dans sa bulle » explique-t-il. Le spectacle a laissé place à quelques initiations sous forme de jeux pour les enfants.

France-Allemagne, cette fois c’est la bonne ! 

On ne compte plus le nombre de fois où nos Français en sports collectifs ont affronté l’Allemagne dans ces Jeux olympiques. En handball, féminin et masculin, en basket masculin et cet après-midi chez les femmes. La bande à Marine Johannès est allée arracher sa qualification en demi-finale, devant le public bruyant du Club France. « Ça sent bon la ! » encourage Clara, aux premières loges du grand écran extérieur. A chaque panier des Bleues dans le dernier quart-temps, les supporters poussent un cri. Score final : 84-71 ! Les tricolores rejoignent la Belgique en demi-finale. 

 

Castryck, round 2 

Quatre jours après sa médaille d’argent aux Jeux olympiques et de sa célébration sur la scène intérieure du Club France, Titouan Castryck a été fêté une deuxième fois sur la scène extérieure ce mercredi soir. Le jeune kayakiste a lancé un clapping géant avant de revoir sa course, sourire aux lèvres. Le public français et breton, fidèle au poste, lui a rendu hommage. « Je suis surtout très fatigué, c’est de pire en pire. Je n’arrive toujours pas à dormir mais cette médaille est toujours aussi belle » s’est-il exprimé sur scène. Face à cette folle ambiance, « je ne sais pas si je le mérite », a-t-il dit avant que le public ne lui scande le contraire. 

 

Le volley file en finale 

Et 1, et 2 et 3-0 ! L'Équipe de France de volley-ball a réalisé une copie parfaite en demi-finale face à l’Italie (3-0). A croire que l’ambiance de feu du Club France a poussé Ngapeth et ses coéquipiers jusqu’au bout. Devant ce spectacle époustouflant dans la Grande Halle, Marie a sauté de joie. “C’est génial. Ils ont été très forts ce soir !”.Personne ne pourra la contredire. Le rendez-vous est pris samedi à 13h pour la finale face à la Pologne. Les champions olympiques ont un titre à défendre. 

 

Le chanteur Passi réchauffe le Club France 

Juste avant la célébration de Johanne Defay, le chanteur Passi a fait plaisir aux quadragénaires. « On va aller au soleil » a lancé le chanteur. Comme si le Club France noir de monde avait besoin de se réchauffer. Sur son fameux titre « face à la mer » réalisé avec Calogero, la foule s’est enflammée, dans un esprit très familial. Au moment de lancer le morceau « Laisse parler les gens », la Grande Halle s’est transformée en piste de danse. 

 

Revenue de Tahiti, Johanne Defay a “kiffé” le Club France

48 heures après sa médaille de bronze obtenue sur l'iconique vague de Taepuho’o à Tahiti, Johanne Defay est sortie de sa bulle polynésienne pour venir célébrer avec le public du Club France, à Paris. “Trop contente d’être là et de profiter”, a-t-elle évoqué. Dévalant la scène sur « Can’t hold us » et « Femme Like you », elle s’est offert un inhabituel bain de foule. Totalement déchaînée, elle a dansé, souri, brillé et surfé sur la vague d’une ambiance exceptionnelle. « C’est incroyable. Ce qu’on vit avec les supporters français pendant les 15 jours, c’est un truc de malade. Merci à tous ! »

Sa maman, Josée, est aux premières loges. Quand elle voit le monde réunit pour sa fille, elle répond : « C’est fou ! C’est vraiment là qu'on voit la portée des Jeux Olympiques ! ». Encore un joli soir de fête, qui en laisse présager bien d’autres jusqu’à dimanche. 
 

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