Yannick Borel, vice-champion olympique, se montre « touché par cette vague de soutien et d’encouragement » au Club France !

Bonjour Yannick, félicitations pour ta médaille d’argent. Tu viens de vivre ton premier réveil comme vice-champion olympique. À quoi cela ressemblait-il ? 

Je me suis réveillé avec des centaines de notifications, mon téléphone qui vibrait. Je sens que j’ai réalisé un petit exploit, celui de devenir vice-champion olympique. J’ai encore la petite déception d’être passé à côté de la médaille d’or mais je ressens de la fierté quand même. J’ai reçu beaucoup de retour, de type « Tu nous as fait vibrer », et ça me fait très plaisir. 

Tu avais l’air persuadé que t’allais remporter une médaille. Tu le disais déjà en début d’année. Qu’est-ce que t’as changé cette année pour remplir cet objectif ? 

J’ai vraiment pris en main mon entraînement. Je savais ce que j’allais faire, chaque jour, un mois, un mois et demi à l’avance. Quand je devais adapter, c’était facile, fluide. J’avais autour de moi des gens bienveillants. J’ai tout mis en place pour être au mieux de ma forme, avec mes armes, mon physique, mon mental. Trouver cette liberté, à ce moment de ma carrière, à 35 ans, c’était confortable.

Tu viens d’arriver au Club France pour célébrer ta médaille d’argent, comme ton homologue Auriane Mallo-Breton hier. À quoi est-ce que tu t’attends ? 

J’ai pas pu voir les images du passage d’Auriane ici. Je suis sûr qu’elle a bien kiffé parce que depuis mon arrivée, dès que je passe d’un média à l’autre, les gens me félicitent, même les gendarmes. Je suis touché par cette vague de soutien, d’encouragement. Je me sens comme un héros de la nation. 

Dans ce contexte, tu abordes la suite des Jeux avec, vendredi, l’épreuve par équipe. Comment abordes-tu ces prochains jours ? 

Ce matin, j’ai montré ma médaille à mes coéquipiers de l’équipe pour les motiver à aller chercher celle collective avec moi. On va tout mettre en place pour ça. Ce lundi, c’est repos pour tout le monde car il faut se reposer physiquement et mentalement. Car Romain [Cannone] et Luidgi [Midelton] ont manqué la médaille en individuelle et sont déçus, et avec raison car ils avaient les armes pour gagner. Demain, on fera une reprise tranquillement et mercredi, séance d’assaut. On va mettre les bouchées doubles pour être prêts à 100 % vendredi et déchainer les enfers pour gagner ce titre. 

Pour finir, tu aurais un mot à dire au public français ? 

Merci, merci pour tout. Merci à tous ceux qui étaient là pour mon épreuve hier, c’était incroyable, j’ai jamais vécu quelque chose comme ça. Je me sens chanceux et je suis très reconnaissant pour tout ce que j’ai reçu.