Valentin Madouas a vécu un moment « inoubliable » au Club France
Au pied de la Tour Eiffel, le cycliste Valentin Madouas a remporté la médaille d'argent du contre-la-montre ce samedi 3 août, suivi de son coéquipier Christophe Laporte, monté sur la troisième marche du podium. Sur la scène du Club France, les deux copain ont pris un plaisir fou. Il revient sur cette journée mémorable.
La Tour Eiffel, les larmes, la deuxième place, tout est réuni pour la photo finish. Valentin Madouas n'en croit pas ses yeux. Ce samedi 3 août, dans l'après-midi, le cycliste breton s'est offert la médaille d'argent du contre-la-montre aux Jeux olympiques de Paris, à une minute d'un Remco Evenepoel intouchable. Celui pour qui participer aux JO était un rêve a fait un travail de titan pour en arriver là. « C'était très dur physiquement. Je me suis accroché », a-t-il expliqué, repensant à cette dernière ligne droite de folie. « Avoir la Tour Eiffel en fond comme ça, c'est fou. Je n'ai pas encore regardé mon téléphone mais les photos doivent être magnifiques ! »
« Je n'ai pas de mots »
Quelques heures après son exploit, le cycliste tricolore ne réalisait toujours pas sa performance dantesque qu'il a partagé avec son coéquipier Christophe Laporte, arrivé troisième. « J'ai du mal à y croire. On n'a pas caché notre ambition mais on était les outsiders. Avoir deux coureurs français sur le podium, c'est fou. Je n'ai pas de mots ». Leur performance est d'autant plus historique puisque depuis 1956, pas un coureur n'avait rapporté de médaille olympique à la France sur la course-en-ligne.
Sur le pavé parisien, dans un parcours urbain exceptionnel, le coureur de Groupama-FDJ a ressenti une ambiance de dingue. « Je n'ai jamais entendu autant de monde crier comme ça, c'est encore pire qu'au tour de France ! a-t-il dit, étonné de cette ferveur. Le public m'a poussé. Je ne m'entendais pas respirer. A l'arrivée, j'avais un bourdonnement sans cesse dans les oreilles ». Sans le savoir, l'ambiance du bord de route n'était qu'un avant goût de ce qu'il allait vivre au Club France.
« Tu as deux jours off, tu fais ce que tu veux »
Très tard dans la soirée de ce samedi 3 août, aux côtés de Christophe Laporte et du trio infernal de BMX race, Valentin Madouas a été fêté par des supporters chauds bouillants. « On profite. Ce sont des moments inoubliables. Le patron m'a dit : « Tu as deux jours off, tu fais ce que tu veux ! » » a-t-il glissé, sourire aux lèvres. Timide de nature, le coureur Français a plutôt prévu d'être raisonnable. Sur la scène de la Grande Halle, il a pris un malin plaisir à célébrer sa médaille avec les supporters français et ses proches. Quelques selfies. Des photos souvenirs. Incontestablement, cette journée restera gravée dans la mémoire du vice-champion olympique.