L'équipe d'épée féminine célèbre « avec fierté » sa médaille d'argent
Battues à la mort subite en finale hier, les épéistes françaises que sont Auriane Mallo-Breton, Marie-Florence Candassamy, Coraline Vitalis et Alexandra Louis-Marie ont glané la médaille d'argent. Une fierté pour ces quatre mousquetaires qui sont venues la célébrer avec le public du Club France ce mercredi 31 juillet.
Ça s’est joué à rien hier, êtes-vous quand même fières de votre parcours et de cette médaille d’argent ?
On a du mal à relativiser mais on est contentes. Cela reste une belle médaille, car on revient de loin.
Que représente cette médaille ?
Alexandra : Une grande fierté ! C'est une énorme réussite, surtout en équipe.
Marie-Florence : Elle a bon goût ! Elle a une saveur particulière car cette année, il y a eu des hauts et des bas mais on a affronté ça a quatre avec un énorme staff.
La dernière épéiste guadeloupéenne médaillée en équipe s'appelle Laura Flessel. Qu'est-ce que ça te fait Coraline ?
Ça fait plaisir. C'est encore une Guadeloupéenne qui ramène une médaille à la France. Je suis fière.
Alexandra, qu'as-tu ressenti quand tu es entrée dans cette finale ?
Beaucoup de pression. Mais après, je me suis dit que j'avais tout donné. On s'est entraîné dur avec les filles. C'est tout un travail d'équipe.
Vous avez déjà égalé le bilan réalisé à Tokyo en escrime, c’est ça qu’il faut retenir ?
On va même le dépasser, on l'espère ! Il reste encore pas mal de matchs derrière. On espère que toutes les armes repartiront médaillées.
Auriane, tu as gagné deux médailles d'argent dans ces Jeux olympiques, quelle est la plus belle ?
Ce sont deux superbes médailles. La médaille individuelle c'est vraiment une réussite personnelle mais la médaille par équipe, c'est incroyable de pouvoir partager ça avec les filles.
Ça s'est joué deux fois à la touche finale pour toi, en individuel et en équipe, y as-tu repensé en montant sur la piste ?
Non, sur le moment, j'étais vraiment concentrée sur le match par équipe. Mais quand c'était fini et que je passe deux fois à une touche du titre olympique, c'est compliqué à gérer. C'est plus difficile à digérer que la médaille individuelle car je voulais vraiment gagner et célébrer le titre avec les filles. Je suis très heureuse d'avoir deux médailles autour du cou mais ça aurait pu être encore plus beau. C'est le sport, il faut l'accepter.
Auriane, quelle a été la réaction de ton fils quand tu es montée sur le podium ?
Il était très content. Il m'avait demandé deux médailles, je lui en ramène deux. Cela montre que l'on peut être maman et sportive de haut niveau.