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Conférence de presse d'avant Jeux : « On n'a pas peur de ces Jeux, ni de l'enjeu »

Sport
Conférence de presse d'avant Jeux
© KMSP-CNOSF

A quelques heures de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, la traditionnelle conférence de presse d'avant Jeux s'est tenue au sein du Club France ce vendredi 26 juillet. 

David Lappartient, président du Comité National Olympique et Sportif Français, Florent Manaudou et Mélina Robert-Michon,  les porte-drapeaux qui emmèneront la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture, Jackson Richardson, chef de mission olympique, Claude Onesta, manager de la haute performance à l'Agence nationale du sport, et Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques ont confirmé les ambitions françaises, à quelques heures du coup d'envoi de cette 33ème olympiade. 

 David Lappartient, président du CNOSF : 

« L’équipe de France est prête »

Je voulais vous dire notre joie d’accueillir les Jeux olympiques. On les a rêvés depuis des années. Les premières compétitions ont déjà débuté mais la cérémonie d’ouverture, ce soir, lancera vraiment les Jeux de Paris aux yeux du monde. L’équipe de France est prête et ambitieuse. Nos 571 athlètes vont nous offrir d’énormes émotions. La France n’a jamais connu une délégation de cette ampleur, la deuxième de cette édition en termes de taille. Je tiens donc à féliciter les entraîneurs, les directeurs techniques, tous ceux qui ont contribués à préparer nos athlètes. Nous allons aborder les épreuves avec beaucoup d’ambition. Notre objectif est d’atteindre le top 5 au classement des médailles car l’essentiel n’est pas seulement de participer mais aussi de gagner ! 

 

Florent Manaudou, porte-drapeau : 

« Les athlètes sont à la fois excités et calmes »

Mon expérience me permet de mieux gérer mes émotions. Avec Mélina [Robert-Michon], on a un double rôle : être performant dans nos épreuves et représenter la France.

Être porte-drapeau ce n'est pas de l'énergie perdue. Il y a énormément de gens autour de nous : les bénévoles, les salariés du CNOSF, de l'Agence nationale du sport qui nous donnent de l'énergie. Nous sommes bichonnés. Je suis beaucoup dans le partage avec des athlètes qui ne sont pas de mon sport. Par exemple, j'ai croisé les basketteurs du 3x3, les judokas, les handballeurs... il y a une excitation mais aussi une sérénité. On est à la maison, on se sent bien. Nous n’avons ni  peur de ces Jeux ni de l'enjeu. Beaucoup d’athlètes sont très excités et en même temps, ils sont calmes. C'est la première fois que je vois ça.

 

Mélina Robert-Michon, porte-drapeau : 

« Ne rien regretter et vivre à fond »  

Je ressens beaucoup d’émotion à vivre ces Jeux olympiques à Paris, à la maison, une chance assez rare dans la carrière d’une athlète. Alors, il faut ne rien regretter et vivre à fond cette expérience. Je suis arrivée, hier, au village olympique, où nous sommes mis dans les meilleures conditions. J’y ai rapidement trouvé mes marques, comme tout le monde. Notre collectif commence à s’y dessiner, pour échanger et se tirer vers le haut. Chacun doit essayer de donner le meilleur de lui-même. Je souhaite à tous nos athlètes de savourer autant que moi. Même si je participe à mes septièmes JO, je prends toujours beaucoup de plaisir, ma joie reste intacte. Et, cette année, elle sera encore plus forte devant le public français… C’est ça, la magie des Jeux.

 

Jackson Richardson, chef de mission olympique de la délégation française : 

« Vivre les JO en France, il n'y a pas meilleur moyen de s'exprimer »

Je suis au village olympique depuis le 12 juillet. On met les athlètes dans de bonnes conditions avec des installations au-dessus de ce que j'ai pu connaître. Vivre les Jeux olympiques en France, il n'y a pas meilleur moyen de s'exprimer devant ses amis, sa famille, son public... Les athlètes attendent ça depuis longtemps, pour écrire leur histoire. Ceux qui décrochent un podium peuvent devenir des légendes. Les Jeux olympiques se suivent mais ne se ressemblent pas. J’amène beaucoup d'humour et ce côté naturel auprès des athlètes pour qu'ils se sentent à l'aise et comme chez eux. Il ne faut pas regarder autour et laisser la peur dans les vestiaires. Ils sont là pour faire vivre la France et terminer dans les 5 premières nations.

 

Claude Onesta, manager général de la Haute Performance à l’Agence nationale du sport : 

« Aider les athlètes à réaliser leur meilleure performance »

On entre dans la phase de concrétisation et réalisation de ces Jeux olympiques, après la conception, la construction et l’accompagnement. Notre rôle, à l’Agence nationale du sport, est d’être au service des autres, des fédérations, des acteurs et, évidemment, des athlètes. On a construit petit à petit cette performance améliorée, cette évaluation sportive plus précise… On a essayé de transformer le modèle le moins brutalement possible, même si le temps imparti nous obligeait parfois à accélérer. À la Maison de la performance, au-delà des services qualitatifs, du cadre magnifique, les athlètes apprécient la respiration qu’on leur y accorde. Aujourd’hui, on est au rendez-vous des Jeux. Maintenant, on est là pour aider les athlètes à monter sur leur podium, à réaliser leur meilleure performance, à être au rendez-vous.

 

Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de France : 

« Notre ambition est d'atteindre le top 5 des nations médaillées »

J'ai trois messages à partager. Le premier à destination des athlètes pour leur dire que nous sommes tous derrière nos 571 athlètes et qu’il y a une équipe derrière l'équipe ! 

A travers le deuxième, je veux rappeler que nous avons mobilisé des moyens sans précédent pour les accompagner dans leur quête de performance et investi pas moins de 300 millions d'euros sur l'année 2023. Tous les acteurs clés de notre écosystème en ont bénéficié : +25% pour les fédérations, +75% pour les athlètes, +130% pour les coachs, etc.

Et qu’enfin, nous avons entourés les athlètes afin qu’ils soient le plus serein possible sur le plan matériel, le plan mental, dans leur vie personnelle et de famille, en leur assurant notamment un revenu minimum de 40KE annuel. Désormais, je les sais déterminés dans la conquête de leur rêve.

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