« C'est un rêve éveillé ! » s'exclame Sarah-Léonie Cysique, médaillée de bronze
C'est au bout de 4min49sec de golden score que Sarah-Léonie Cysique a remporté sa médaille de bronze en -57kg face à la Géorgienne Eteri Liparteliani. Médaillée d'or et d'argent à Tokyo, la judoka tricolore goûte avec beaucoup de plaisir cette nouvelle breloque obtenue à la maison.
On t'a vu émue sur le tatami quand tu as arraché la médaille de bronze. Es-tu toujours sur ton nuage ?
Je suis fière de moi. Par rapport à Tokyo, le fait de finir sur une victoire c'est positif. Cette médaille je l'aime beaucoup car c'est le résultat de beaucoup d'efforts et de choix difficiles. Ça a été les montagnes russes ces trois dernières années.
Quand tu regardes ta médaille de bronze, que ressens-tu ?
C'est un rêve éveillé ! J'ai l'impression que ce n'est pas vrai. Je suis très contente pour moi après tout le travail que j'ai mis en place. Je suis deux fois médaillée olympique sur deux olympiades consécutives, ce n'est pas rien.
Tu as déjà oublié cette demi-finale perdue ?
Non, ça fait partie de ma journée. Je vais ressasser ça pendant longtemps mais je reste très contente de ce que j'ai accompli.
Comment as-tu réussi à te remobiliser entre la demi-finale et le combat pour le bronze ?Ça a été compliqué car je voulais être championne olympique et chanter la Marseillaise, chez moi., à la maison. Mes entraîneurs m'ont dit des mots qui m'ont fait du bien sinon je serai restée seule dans un coin à pleurer comme un bébé. J'ai dû faire un choix : celui de repartir avec une médaille ou de ne pas avoir essayé. Ça a fini par payer !
Que t'a dit ton frère ?
Il m'a dit que j'étais la meilleure et la championne du jour. Pour lui, je méritais l'or. Ma maman qui était là aussi était très fière de moi.
Comment le public Français t'a encouragée ?
Par la voix. Ça nous transmet tellement d'énergie. On sent que c'est sincère. Même quand c'est dur ou qu'on doute, ça nous pousse, c'est galvanisant !